Dès qu'une autorité s'arroge le droit de fixer un texte pour le délivrer à d'autres sans que ceux-ci puissent l'examiner, l'interpréter, la même parole qui serait pour un sujet libre une vérité vivante devient pour l'homme endoctriné une injonction de tuer ce qui pense en lui. Alors il lui devient possible de tuer l'autre, tuer celui qui dit le non que lui, l'endoctriné, n'a pas le droit de dire.