Société de consommation

Le film a été présenté comme une critique de la société de consommation. En particulier, les pavillons proposés au rurbains était auto-destructibles au bout de 10 ans pour remettre la nature dans son état originel.

Et cette critique de la société de consommation a été conclue par l'annonce de la vente d'un DVD-D(estructible) ne permettant de lire l'oeuvre que durant 24h (au-delà desquelles le support devient illisible).

Est-ce que le réalisateur a conscience de la contradiction totale entre les propos de son film et le mode même de diffusion de celui-ci qui est une illustration pratique de ce qu'il critiquait dans le film ?

Si oui, est-ce :

  • volontaire ?
  • une erreur ?
  • du cynisme ?
  • une provocation ?
  • une nécessité (soit disant) économique ?

Manipulation

À la fin du film, j'ai posé la question : Est-ce que les figurants étaient prévenus de ce qu'ils seraient amenés à jouer ?

La réponse a été édifiante, lucide et tragique à la fois : Non, les figurants n'étaient que prévenus qu'ils devaient se rendre à telle heure à tel endroit où ils recevaient alors les indications pour exprimer avec spontanéité ce que je leur demandais. J'aime que les figurant soient des marionnettes que je peux manipuler à ma guise.

Donc, d'une part, il a admis qu'il y avait eu de sa part une manipulation volontaire et tout à fait programmée des figurants.

Mais d'autre part, les figurants se sont laissés faire.

En technique de manipulation, on appelle ça la tactique de l'engagement progressif.

Pour s'en prémunir : un très bon livre : Petit Traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens.