Il parait que Nicolas Sarkozy a obtenu 98% et des poussières de suffrage positif lors de la campagne de soutient orchestrée par l'UMP.
Alors, j'aimerais remettre à sa place ce chiffre.
Tout d'abord, il s'agissait d'une campagne de soutient à Nicolas Sarkozy, pas d'un vote pour l'investiture du candidat UMP à la Présidentielle 2007.
Ensuite, la procédure de soutient ne comprenait que deux votes possibles :
- Oui, je soutiens Nicolas Sarkozy
- Vote blanc
Il n'était nulle part possible de voter non !
Or, en France, jusqu'à preuve du contraire, il est d'usage que le vote blanc ne compte pas.
Donc, les 60% d'adhérent de l'UMP qui sont allés voter se sont trouvés quasiment contraints de voter Oui ou s'en aller puisqu'implicitement, voter blanc, c'était ne pas avoir son vote pris en compte.
D'ailleurs, la communication de l'UMP est très claire : il n'y a pas eu de vote Non...
Je trouve donc cette élection cavalière et complètement biaisée.
Le véritable résultat de Nicolas Sarkozy, c'est que 40% des adhérents de l'UMP ne le soutient pas. Ce qui est un score équivalent à celui de Ségolène Royal. La seule différence, c'est que pour l'UMP, on ne sait pas ce que d'autres possibles candidats auraient pu obtenir comme score.
2 réactions
1 De Baptiste - 20/01/2007, 19:08
Ou 40% ont pensé - à juste titre - que NS étant le seul candidat, il n'avait pas besoin de leurs voix ;-)
2 De Antoine-Marie - 13/02/2007, 13:30
Outre le commentaire de Baptiste, les 2% qui manquent se sont justement les votes blancs qui, contrairement à la coutume, étaient annnoncés comme étant comptabilisé pour permettre à une opposition de se manifester qui ne s'est pas manifesté. C'est ça la démoncratie.